Le cahier des charges pour l’importation de véhicules neufs et la construction automobile en Algérie publié jeudi 17 Novembre au Journal officiel, fixe les conditions et les modalités d’importation de ces véhicules.

Selon le document en question, “en tant que réseau de distribution, le concessionnaire agréé est tenu de disposer de ses propres infrastructures et/ou de recourir à des agents agréés pour assurer une proximité avec sa clientèle et honorer ses engagements envers elle”. De plus, “le concessionnaire agréé doit, à la fin de la première année d’obtention de l’agrément, s’implanter dans au moins vingt-huit wilayas réparties sur tout le territoire national”.

D’autre part, selon l’article 29 du décret, seules certaines catégories de véhicules neufs sont autorisées à l’importation par les concessionnaires agréés. Ces véhicules doivent être de la catégorie des véhicules de tourisme et être équipés d’un moteur essence, électrique, hydrogène, hybride (essence/électrique, essence/hydrogène) ou GPL/GNC.

Les constructeurs et les concessionnaires automobiles sont informés d’une nouvelle mesure introduite par le gouvernement à savoir l’interdiction d’importer ou de fabriquer des véhicules touristiques équipés d’un moteur diesel.

En résumé, les concessionnaires sont aujourd’hui fortement limités par les modalités stipulées dans le cahier des charges, en particulier sur les points suivants:

  • Le concessionnaire autorisé à importer les véhicules neufs d’une seule marque
  • L’interdiction d’importer des véhicules équipés d’une motorisation diesel.
  • Seuls les véhicules de tourismes sont autorisés à l’importation.

Cela représente un frein considérable pour ces concessionnaires importateurs sur un marché algérien dans lequel le parc automobile est aujourd’hui majoritairement constitué de véhicules à moteur diesel. Vous cherchez à importer votre véhicule neuf vers l’Algérie ? Nous proposons une gamme variée de véhicules multi-marques en motorisation diesel ou essence pour répondre à vos besoins.